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Salle de l'épervier

37 bis rue léon Martine
92290 Châtenay-Malabry
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Marie Juge Version imprimable Suggérer par mail

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 gilles

Marie Juge s’est découvert une passion pour la sculpture par un heureux hasard lors de stages de la Ville de Paris.  Son expérience professionnelle dans l’industrie du verre et une rencontre fortuite avec une céramiste et un sculpteur breton l’ont tout naturellement orientée vers la technique du RAKU.
 
Le RAKU ou la  Cuisson rapide
Le bonheur dans le hasard est la signification de ce mot Japonais qui désigne une forme de cuisson de céramique.
Issu du Japon du XVIII et importé en Europe au début du XX elle consiste en une cuisson rapide des pièces façonnée dans une argile très réfractaire.  
La sculpture est cuite une première fois dans un four électrique traditionnel en douze heures, puis après refroidissement elle va être émaillée et seulement elle va recevoir la cuisson RAKU proprement dite.
Alimenté au gaz, le four à flamme ouverte doit atteindre la température de 1000°en une heure et la pièce d’argile devient incandescente et luisante, l’email est en fusion. L’artiste sort alors son œuvre avec de longues pinces métalliques et il dispose de 2 à 3 minutes pour agir sur la surface brûlante d’email liquide !
Cette manipulation va déterminer la nature des craquelures de l’email et de l’enfumage de la pièce qui plongée dans des matériaux inflammables comme de la sciure, des journaux ou de la paille la magie du feu sculpteur et le hasard vont opérer. L’intense saturation du carbone dans le récipient enfumé va pénétrer dans la terre et les craquelures de l’email et créer de nombreux réseaux allant du gris au noir profond.

Le parcours
Issu de la tradition verrière Marie Juge a évolué dans le secteur de la parfumerie et c’est passionné pour le travail du verre et la magie du feu.
Marie Juge a choisi la terre comme moyen d’expression en raison des multiples possibilités de techniques de ce matériau. Elle a débuté pour le plaisir avec quelques pièces utilitaires mais a vite dérivé vers la sculpture de très grande dimension et se jouant du feu.
En effet Marie Juge, après avoir construit son four a flamme ouverte a volontairement limité son expérience du feu à l’enfumage sur des pièces préalablement cuite dans son atelier parisien.
Ce choix lui permet de rester très attachée a la magie du feu , dés que ses sculptures sont posées dans le four , Marie laisse le feu vivre avec le soleil , le vent et parfois même la pluie.
Le feu l’étonne à chaque fois, l’émerveille, voire lui fait un peu peur .La matière et ses transformations reste depuis son passage chez les verriers d’une grande importance.
Elle aime le feu dans tous ces états : dans sa puissance à révéler les formes, dans sa douceur à caresser les surfaces et dans son mystère à embellir ou anéantir la terre.
 Maîtriser ce feu afin de ne pas subir les cuissons mais de les mettre au service de son art, Marie n’a de cesse d’explorer de nouvelles matières et techniques afin de donner vie et beauté a ses personnages.

Son oeuvre, Les voyageurs
Marie juge travaille aujourd’hui sur la thématique des voyages qui ont nourris sa vie professionnelle d’avant l’art. Ses sculptures, silhouettes de femmes issues d’Afrique et d’Asie stylisent les costumes à la fois typiques,  et simples de ces continents de feu et de Zen. Marie aime mettre en valeur le hiératisme des personnages et leurs vêtements qui détermine leur appartenance. Elancées ses silhouettes grandissent régulièrement depuis ses débuts. Les têtes ont beaucoup de classe et les coiffures sont riches de détails : bijoux, chignons, chapeaux et turbans aux courbes gracieuses.
Son travail est l’œuvre du feu sculpteur qui annihile le vide et la plénitude du blanc objet de ses recherches de matière.
Pour Marie les plus belles cuissons sont celles où les personnages témoignent du combat des 3 éléments ; où la violence des chocs thermiques laisse des traces dans la terre et du passage de la flamme dans l’émail.
Marie joue avec chaque élément sans préméditation, elle donne au four et au feu des silhouettes modelées dans un grés fortement chargé en sable et autres cailloux le laissant nu, griffé ou émaillé. Au défournement il émane de chacune de ses pièces un hiératisme accentué par les contrastes blancs et noirs laissés par le feu.

Marie Juge expose régulièrement depuis 2004 en groupe et à titre personnel. La cour des Métiers d'arts de Pont Scorff lui a décerné le 1er prix de la ville en 2006.
 
Aujourd’hui Marie Juge habituée du GMAC partage ses expériences avec d’autres créateurs et ainsi s’associe  avec des peintres pour différents événements. Elle les invite a travailler ensemble avec pour avancer et dépasser les limites de chacun dans les formes et les matières.
Exposée en permanence à Paris et en banlieue, Marie peut maintenant bénéficier d’un espace où ses voyageurs comme elle sillonnent les expositions au gré de ses envies.
 
 
Expositions individuelles 2004-2006
« L’Art en Mouvement » Salon de Courcouronnes, Essonne
Salon de la Sculpture ,Mairie de Paris,Paris  XIe
«  L’Afrique, L’Asie continents de feu » , Cercle Kadrance , Paris IXe
« La femme » , Galerie de l’Epervier , Châtenay Malabry
Grand Marché D’Art Contemporain , La Bastille
Galerie North End , Le Hiératisme , Saint Ouen

Expositions Collectives 2004-2006
Marché de Potiers de Pont Schorff, Finistère
« Rêves » Cercle Kadrance, Paris IXe
« Le voyage » , La Reine Zénobie , Paris XVIIIe
« 60 Œuvres dans 60 Urnes » , Mairie de Gennevilliers
Festival de la Cour Saint Pierre , Paris XVIIe

Prix et Distinctions
2006 : 1er Prix de La Cour des Métiers d’Arts de Pont Schorff
2004 : Cour des Métiers D’Arts, 2éme prix des jeunes Exposants
 
 

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